La sécurité d’hier face aux défis d’aujourd’hui
Pendant des années, la sécurité informatique en entreprise reposait essentiellement sur une image : celle du château-fort. Toutes les ressources, les applications et les données étaient rassemblées à l’intérieur du réseau de l’entreprise, protégé par des « murs » (pare-feu, VPN, contrôles d’accès physiques). On considérait alors : si quelqu’un est à l’intérieur du réseau, il est digne de confiance.
Mais ce modèle, qui a bien fonctionné à l’ère du tout local, montre aujourd’hui ses limites :
- Les collaborateurs travaillent depuis la maison, en déplacement, ou sur des appareils personnels
- Les applications et données sont réparties entre serveurs internes… et services cloud comme Microsoft 365
- Les attaques informatiques sont de plus en plus sophistiquées et visent autant les utilisateurs que les infrastructures
Résultat : le “périmètre” n’existe plus vraiment. Le réseau interne ne suffit plus pour tout sécuriser.
Le principe du Zero Trust : ne jamais faire confiance d’emblée
Face à cette évolution, une nouvelle philosophie s’impose : Zero Trust. Littéralement, “zéro confiance”.
Comment l’expliquer simplement ?
Imaginez un aéroport : avoir franchi la première porte ne vous donne pas accès à tout. À chaque zone sensible (embarquement, douane, salle d’attente VIP), on vérifie à nouveau qui vous êtes, si vous avez le droit d’être là, et avec quel bagage. C’est exactement cela, Zero Trust : ne jamais accorder la confiance automatiquement, même à l’intérieur du système d’information.
En résumé, Zero Trust part du principe que :
- Aucune connexion, même depuis les locaux de l’entreprise, ne doit être considérée comme sûre par défaut
- Chaque demande d’accès à une donnée, une application ou un service doit être vérifiée, contrôlée et tracée
- Il faut découper et segmenter l’accès aux ressources : chaque utilisateur, application ou appareil n’a accès qu’au strict nécessaire
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Conclusion
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